fusion européenne dans l'acier

vers la disparition du nom 'Usinor' ?

19 février 2001

La fusion qui est sur le point de se produire entre Usinor, Arbed (luxembourg et son alliée Aceralia (Espagne) va donner naissance au premier groupe sidérurgique mondial avec une capacité en acier liquide de 46 Mt/an ; elle marque aussi la fin d'une conception nationaliste de la sidérurgie française et met un terme à la particularité historique de cette industrie, considérée jusqu'après la Seconde guerre mondiale comme stratégique.

Le nouveau groupe aura son siège à Luxembourg. Comme pour British Steel et Hogovens qui ont fusionné dans une nouvelle entité nommée Corus, les noms des entreprises concernées vont sans doute disparaître. Dans cette hypothèse, le nom d'Usinor rentrera donc dans l'Histoire. Disparaîtra sans doute aussi le sigle actuel d'Usinor, reprenant le symbole graphique des deux cylindres écrasant une brame, ultime survivance culturelle de Sacilor.

En attendant la conférence de presse, les premières informations qui ont filtré annoncent une restructuration de l'appareil industriel. De quoi semer l'inquiétude parmi les Lorrains de la Fensch.

Rappelons qu'Usinor avait conclu au début du mois une alliance avec Nippon Steel Corporation.

Si le site Internet de Soleils d'Acier, dévolu à l'analyse historique et technnique de la sidérurgie et de son histoire, n'est pas un site d'actualité industrielle ou boursière, le caractère historique de l'information méritait un écho dans nos pages.

lien vers le communiqué de presse du site Usinor